Exemple concret de l'hypnose

J’ai un problème concret dans ma vie, comment l’hypnose peut-elle m’aider ?

Commençons par un exemple : j’ai le sentiment que mon patron me harcèle et je le vis très mal. Je n’arrive plus à prendre de distance, j’y pense constamment, je me réveille la nuit et ressasse… je me sens écrasé et n’arrive plus à m’affirmer dans cette situation. La situation dure et je sens bien que je n’arrive pas à reprendre le dessus pour la transformer.

Tout d’abord, le premier mouvement de l’hypnose, c’est… le lâcher-prise, se mettre au neutre !… si difficile quand on est en prise avec une situation douloureuse, qu’on a, comme on dit « le nez dans le guidon ». On mouline, on ressasse, le problème nous envahit, voire nous déborde. Difficile alors de lâcher-prise, même si on sait intuitivement que cela nous ferait du bien. Se mettre au neutre permet de prendre de la distance de la hauteur avec la situation vécu. Cela va permettre de digérer l’évènement et de pouvoir l’accueillir avec justesse et distance (les émotions peuvent nous traverser plus facilement sans attachement).

Le second mouvement est de plonger dans son monde interne pour appréhender le problème d’un autre point de vue : plus large, global et détaché, de recevoir également des informations sur les aspects inconscients du problème, recevoir la résonance affective du problème. En bref, de s’ouvrir aux différents niveaux de réalité impliqués dans la problématique.

Poursuivons sur l’exemple, avec plusieurs séances :

Première séance d’hypnose :
En hypnose, le thérapeute choisi de faire venir le patron… Celui-ci se transforme en père du patient, face à qui, enfant, il se sentait impuissant. Pendant cette même séance, le patient permet à l’enfant qu’il était de se libérer du sentiment d’emprise et d’impuissance face à ce père.

De retour sur le lieu du travail, le sentiment d’écrasement a disparu, le père (l’écho du passé) derrière le patron a disparu, mais le patient ne peut toujours pas s’affirmer.

Séance suivante – travail métaphorique :

Le patient, en hypnose, se retrouve dans un paysage imaginaire issu de ses propres passions : les animaux. Il se retrouve dans un zoo… un peu particulier. Il va pouvoir se faire enseigner de différents animaux comment s’affirmer dans sa vie. L’ours va lui enseigner le calme, la force tranquille. Le singe le support de la communauté. etc.

Peu à peu, le patient arrive à affirmer son identité, défendre son territoire sur son lieu de travail.

Cet exemple est un des nombreux chemins d’un travail avec l’hypnose.

Aller en hypnose n’est donc pas une fuite de la réalité mais bien au contraire une confrontation à la réalité, dans une appréhension plus vaste des différents niveaux de la réalité.

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