Quelques idées reçues...

Un VRAI/FAUX sur l’hypnose

L’hypnose ne marchera pas sur moi.

Sans doute FAUX… Même si vous ne croyez pas que cela puisse marcher avec vous, tant que vous êtes d’accord pour essayer malgré tout, alors il y a de fortes chances pour que cela fonctionne.

La plupart des gens pensent qu’ils sont incapables d’entrer en hypnose. En fait, on entre en hypnose sans cesse dans notre journée. La question n’est donc pas d’y arriver ou non, mais d’y entrer « sur demande »… Et là, c’est le travail de l’hypnothérapeute de vous guider vers le fonctionnement hypnotique.
Par contre, si vous voulez vous prouver que l’hypnose ne marchera pas sur vous, alors il y a de fortes chances que vous trouverez confirmation, puisque rien ne peux se faire sans votre participation.

On dort en hypnose. 

FAUX, on reste tout à fait éveillé. Il se peut qu’on s’endorme en hypnose (rare mais possible), mais alors c’est du sommeil et non plus de l’hypnose.

On ne se souvient de rien au réveil. 

FAUX. Puisqu’on reste conscient pendant l’hypnose (sauf dans certains états de transe profonde), on se souvient de ce qui s’est déroulé. Cependant on peut activer une amnésie en hypnose, et parfois elle s’active d’elle-même comme une protection de l’incst.

L’hypnose est une forme de relaxation.

FAUX. On n’est pas forcément relaxé lorsqu’on est en transe hypnotique. Un chercheur a montré qu’on pouvait induire une transe hypnotique chez des sujets en plein effort physique (cardio-training).

En séance de thérapie, on profite souvent de l’hypnose pour induire une relaxation, mais c’est parce que la relaxation est bénéfique. Ce n’est pas du tout une obligation. Regardons maintenant la question par l’autre bout : la relaxation serait-elle une forme d’hypnose ?… en effet, historiquement la relaxation descend de l’hypnose, ensuite les relaxologues utilisent des suggestions et les objectifs de ces derniers dépassent aujourd’hui le simple but de se relaxer… Par ailleurs, les relaxologues ont beaucoup élargi leurs objectifs et, en amenant des visualisations notamment, leur pratique s’est beaucoup rapprochée des techniques hypnotiques…

Le sujet garde le contrôle de la séance.

Un VRAI/FAUX. En hypnose, il ne s’agit pas du contrôle habituel, avec les pensées… Ici le mental s’apaise et on entre dans une forme de lâcher-prise.
Dans cet état de relâchement du mental, on augmente le contrôle sur soi en même temps que le lâcher-prise… on « contrôle » le lâcher-prise et on lâche-prise sur notre besoin de contrôle… en entrant, avec plaisir, dans une nouvelle forme de relation plus complète avec soi-même.

Pour utiliser une image, on ne contrôle pas le courant de la rivière, mais on apprend à nager avec lui.

On n’a aucun besoin d’une transe profonde pour avoir des résultats thérapeutiques.

VRAI et FAUX. Cela dépend de la problématique. Disons que dans la plupart des cas, cela est vrai.

Erickson avait l’habitude de dire que la profondeur de la transe n’avait aucune importance, que l’on nage aussi bien dans 2 mètres que dans 15 mètres d’eau… Cependant dans sa pratique, Erickson travaillait beaucoup avec la transe profonde, pour laquelle il semble souvent nécessaire d’entraîner le patient (entre 8 et 12 heures d’apprentissage).

On peut obliger quelqu’un à faire quelque chose qu’il ne souhaite pas.

FAUX. L’hypnose est un processus particulièrement respectueux de l’équilibre global de la personne, comme tout état modifié de conscience. Si une suggestion n’est pas conforme aux besoins réels du patient, elle sera rejetée.

Rappelons aussi qu’on reste habituellement conscient pendant toute la séance. Sans la collaboration active du sujet, rien n’est possible. Nous ne sommes pas ici dans le l’hypnose qualifié de spectacle cela n’a rien à voir.

Dans un cadre thérapeutique avec un professionnel qualifié, l’hypnose est pratiquée dans le respect des règles déontologiques du praticien, et la question de la manipulation devient obsolète.

On peut rester «bloqué» en hypnose, ne pas se réveiller.

FAUX. Même placé en hypnose profonde, un sujet sortira de lui-même naturellement. En pratique, le patient peut à tout moment s’extraire de la transe.
Par ailleurs, l’hypnose un processus ondulatoire : On est comme un dauphin qui nage à la surface de l’océan, en ondulant… On ne cesse ainsi d’entrer et sortir de transe, d’approfondir et de remonter en surface de la conscience au cours d’une même séance.

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