Y’a-t-il plusieurs profondeurs en hypnose ?

Contrôle et conscience pendant l’hypnose

Plus la transe est profonde, plus le contrôle conscient est désactivé. Dans la Transe légère, le contrôle conscient est partiellement désactivé (lâcher-prise), mais peu se réactiver rapidement. Dans la transe moyenne, le conscient est un peu plus désactivé, et a moins de prise sur son environnement. Dans la Transe profonde, le contrôle conscient est totalement désactivé.

La profondeur de transe peut parfois avoir un intérêt thérapeutique, mais dans la plupart des cas, une transe légère à moyenne suffit à obtenir les résultats thérapeutiques souhaités. Erickson avait l’habitude de dire que l’on nage aussi bien dans 2 mètres d’eau que dans 10 mètres d’eau…

En pratique, la profondeur de la transe fluctue sans cesse : la transe est un processus ondulatoire et on y nage comme un dauphin… on y fait des plongées, des remontées, des sauts, etc. C’est la même chose dans le quotidien : l’état de conscience que l’on nomme « ordinaire » fluctue en réalité sans cesse, la conscience voyageant tout le temps du monde interne vers le monde externe, à la manière de la respiration : parfois légère, parfois profonde, parfois lente ou rapide… on en parle d’ailleurs ainsi : on rêvasse, on est absorbé par quelque chose, on est concentré, on est distrait, on est plongé dans, on est présent, on est à côté de ses pompes, etc… tous ces termes désignent les oscillations de notre conscience. La pratique de la transe permet d’ailleurs de se repérer et d’utiliser plus consciemment ces oscillations, en somme d’apprendre à nager.